« On a eu beaucoup de mauvaises raisons de s’endetter, mais le climat n’en fait pas partie». Ce sont les mots de l’économiste Jean Pisany-Ferry dont le dernier rapport, commandé par le Gouvernement. Les collectivités comme le Départent, montre l’urgence absolue à réorienter les financements des politiques publiques vers tout ce qui rend notre société plus durable, résiliente et surtout plus juste.
Vous n’êtes pas sans savoir que les impacts des bouleversements climatiques touchent déjà les plus fragiles d’entre nous.
ment sont les véritables chevilles ouvrières de la transition écologique et sociale. Elles doivent être soutenues et leur autonomie doit être assurée. Si la gestion du Département est à saluer, ce compte administratif montre notre dépendance, encore une fois pour les DMTO, au marché immobilier de notre territoire, et pour l’inflation, à notre dépendance aux énergies fossiles.
L’équation n’est pas simple, surtout sans aucun levier fiscal.
De son côté, le Gouvernement a annoncé sa volonté d’économiser plusieurs milliards d’euros sur les dépenses publiques. Pourtant, nous avons tous constaté aujourd’hui ses manquements notamment en matière de Solidarités et sa condamnation pour inaction climatique.
Il existe pourtant un financement pour la transition écologique et sociale : les plus riches doivent être mis à contribution parce qu’ils sont aussi les plus pollueurs. Comme l’indique le dernier rapport d’Oxfam et de Greenpeace, le patrimoine financier des 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % de la population française.
C’est en ce sens que nous vous proposons une motion, présentée par Laure Curvale, Vice Présidente en charge de la Transition Ecologique et du Patrimoine pour interpeller l’Etat et instaurer un impôt vert exceptionnel sur le patrimoine financier des plus riches de notre pays.
Cette proposition déposée au Parlement a été rejetée, c’est la raison pour laquelle nous continuons encore et toujours de l’interpeller.
Carences en pédopsychiatrie des enfants de la protection de l’enfance alors que les problématiques de santé mentale ont explosé depuis ces dernières années et notamment depuis le covid.
Malgré tout, avec des moyens qui baissent, le Département est au rendez-vous des solidarités, notamment avec le Programme Départemental d’Insertion et d’Inclusion 2023 – 2028 et le Schéma Autonomie porté par Romain Dostes, Vice-Président en charge des aînés.
Ces politiques sont financées et portées par le Département qui par son expérience et une connaissance fine du territoire, permet d’ajuster et de répondre au mieux aux problématiques des habitants. Ne laissons pas l’Etat imposer sa vision et continuons résolument à être au plus près des besoins des Girondines et Girondins.