Le choix des élu·e·s écologistes en faveur des trains du quotidien conforté par les experts  

Communiqué de presse du Groupe Ecologie et Solidarités de Bordeaux Métropole et du Groupe Ecologie et Solidarités du Département de la Gironde

Le Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) a remis à la Première ministre son avis sur la stratégie transports 2023-2042 de la France ce vendredi.

Parmi les messages clés adressés au gouvernement, des choix forts pour la régénération et la modernisation du réseau existant ou encore pour l’accélération des RER métropolitains. Le COI affirme en outre que « le scénario de planification écologique doit être considéré comme l’hypothèse centrale vers laquelle les choix publics doivent se tourner ».

Les élu·e·s écologistes du Département de Gironde et de Bordeaux Métropole se réjouissent que les experts appuient les solutions qu’ils réclament de longue date.

Le rapport du COI repose la question de la pertinence du GPSO, à la fois :

  • Financière :  14 milliards d’euros engloutis pour une vingtaine de minutes gagnées, là où la rénovation des réseaux existants souffre de sous-investissement chronique de la part de l’État,
  • Écologique : 4 830 hectares de zones naturelles artificialisées, entre autres dommages,
  • Sociale : les usagers de la très grande vitesse ne représentent que 10% des usagers du train, alors que celle-ci se développe au détriment des trajets quotidiens et de la desserte de nos territoires.

Là encore, l’avis de la COI est sans ambages :

« Quelles que soient les sensibilités, le Conseil s’accorde sur l’impérieuse nécessité de ne plus sacrifier les programmes aux projets, la modernisation de l’existant à l’engagement d’infrastructures nouvelles. »

Avis du Conseil d’Orientation des Infrastructures

Une position qui vient renforcer celle que nous défendons de longue date, à la fois en faisant front commun contre le GPSO et en plaidant pour une alternative visant à investir massivement dans les trains du quotidien.

Pourtant, Matignon minimise les pistes du COI et précise que ce travail « servira de base de travail dans les discussions que nous allons avoir à partir de mars avec les collectivités locales pour décider sur quoi nous allons investir ». Le risque, c’est que le scénario du COI se voit édulcoré pour des enjeux politiciens au point de ne plus servir les objectifs qu’il prétend atteindre.

« Il est plus que nécessaire de reconnecter les territoires avec des lignes de RER performantes, utiles à toutes les Girondines et Girondins, et de renoncer à une LGV Bordeaux-Toulouse qui fracturerait les territoires« , estime Laure Curvale, Vice-présidente à la Transition écologique et au Patrimoine du Département de la Gironde.

« Nous partageons évidemment les craintes des experts de la COI », commente Clément Rossignol-Puech, Vice-Président aux Mobilités à Bordeaux Métropole, « notre territoire sera largement impacté par les arbitrages financiers qui seront faits par le gouvernement, notamment sur le devenir du GPSO mais pas uniquement, donc nous avons bien l’intention de peser dans les discussions que le ministère entend mener avec les collectivités. »

Le communiqué est lire en intégralité ci-dessous :

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